Carnet de route

PQR Plaisir-Queyras-Raquettes : à l'aise dans les mélèzes !

Le 16/03/2024 par Jacques Benos

Visiter le parc naturel régional du Queyras en hiver, c’est pénétrer des paysages immaculés où la neige scintille sous le soleil, c’est découvrir de magnifiques alpages où les chalets d’altitude ancestraux croulent sous la neige au cœur de forêts majestueuses de mélèzes, c’est respirer un grand bol d’air frais autour de Saint-Véran, village habité le plus haut d’Europe, à 2042 mètres d’altitude, c’est profiter d’un ensoleillement extraordinaire sublimé par les innombrables cadrans solaires de hameaux pittoresques d’un patrimoine préservé, c’est déguster une cuisine inventive de produits frais et locaux dans un gîte accueillant.
Et quand la neige et le soleil sont au rendez-vous, comme tout au long de cette semaine si judicieusement choisie par Martine, ce n’est que du bonheur.
La maison Gaudissard, à Molines-en-Queyras à 1820m d’altitude, est un bon camp de base dans cette terre d’authenticité, confortable, conviviale et généreuse. Cette vieille ferme piémontaise du XIXème siècle a été transformée en un havre de paix, d’abord en 1951 par un personnage visionnaire, pasteur de son état, créateur de la première école de ski de fond en France et promoteur du tourisme dans la région, puis par ses descendants associés dans une SCOP dans une démarche sociale et solidaire.

Lundi 11 mars : nous chaussons les raquettes depuis notre hébergement pour une boucle à travers la forêt de mélèzes jusqu’à Prats-Hauts et retour par La Rua. La neige tombée la veille est excellente et nous poursuivons jusqu’à Saint-Véran, le village emblématique du Queyras. En début d’après-midi, un exercice de recherche de DVA est improvisé dans les pentes au-dessous de notre hébergement, sous la direction de Martine ; chacun comprendra l’importance de faire suivre dans le sac DVA, pelle et sonde ainsi que sa bonne utilisation en situation d’avalanche.
Mardi 12 mars : depuis La Rua, nous grimpons au Col des Prés de Fromage où une magnifique crête nous amène au Sommet Bucher. Depuis notre salle à manger, la vue est imprenable et le panorama à 360° est splendide. A la descente, le détour par la chapelle de Saint-Simon est de toute beauté.
Mercredi 13 Mars : nous changeons de vallée et mettons le cap sur Abriès-Ristolas. A l’Echalp, une belle trace monte jusqu’au Chalet de la Médille. La majestueuse et imposante pyramide du Mont Viso est là, toute proche, splendide.
Jeudi 14 mars : aujourd’hui, nous prenons la route du col d’Izoard jusqu’à Brunissard. Une belle montée dans les résineux nous permet d’atteindre le Pré Premier. Nous optons pour le vallon de Selle Vieille et débouchons au-dessus des chalets de Clapeyto. Le site est remarquable et ces chalets d’alpage au milieu d’un désert blanc sont d’une beauté fascinante.
Vendredi 15 mars : pour l’ultime randonnée, le choix s’est porté sur la Crête de Curlet. A la sortie du mélézin, le cheminement sur une crête aérienne est en partie commun avec les skieurs de rando qui vont à la pointe des Marcelettes. C’est un plaisir de les voir évoluer dans une poudreuse de cinéma. De belles vues panoramiques nous permettent de réviser les sommets qui nous ont accompagné au long de cette semaine : la Dent du Ratier, le Pic de Roche Brune, Château-Renard et son observatoire, le Pic de Caramantran et l’emblématique Tête des Toillies.

C’était l’une des plus belles semaines raquettes que nous ayons vécu. Tout le groupe a pris un plaisir immense dans la joie et la bonne humeur ; apéros, chants, séances d’étirement, sauna ponctueront agréablement nos soirées. Merci Martine pour tes excellents choix et ton encadrement sans faille. La beauté sauvage et préservée de cette perle des Hautes Alpes restera longtemps gravée dans notre mémoire.

Participants : Martine, Guy, Monique, Marie-José, Jean-Paul, Nelly, Marie, Jean, Hélène, Geneviève, Elise, Jacques, Colette, Monique, Jacques.

Jacques B