Carnet de route
Le mail de Bulard
Le 02/11/2025 par Adrien
Fin de saison sur les arêtes – Le Mail de Bulard
Pour cette fin de saison de courses d’arêtes, en ce début d’automne, il a été assez difficile de trouver un endroit propice pour pratiquer. La météo était capricieuse un peu partout, et il a fallu attendre le dernier moment pour dénicher le spot idéal. Finalement, notre choix se porte sur le mail de Boulard, dans le Couserans.
La sortie sera écourtée, car le dimanche annoncé est tout simplement… dégueulasse.
Nous sommes cinq pour ce départ : Béatrice, Julien, Jérôme, Idriss et moi. À notre arrivée, un local nous met en garde : selon lui, inutile de monter en voiture jusqu’au parking car la route est interdite à la circulation, déconseillé de grimper l’arête à cause du vent, et de toute façon, ce n’est pas la bonne saison puisqu’on ne verra rien au sommet et puis l'ours rode et risque de nous manger tout cru. Bref, un véritable oiseau de mauvais augure. Nous l’écoutons poliment… puis n’en tenons pas compte. Départ à 9h.
Nous croisons ensuite des chasseurs, surpris de nous voir monter jusqu’au col de l’Arech. Du col, nous bifurquons et attaquons la montée vers le mail de Bulard. Se dévoile alors une superbe arête rectiligne, assez large, avec un rocher d’excellente qualité. Contre toute attente, le vent s’est calmé : un véritable silence de cathédrale. Nous progressons en corde tendue, sans difficulté majeure. Quelques passages avec les mains, mais la progression est fluide et rapide. Les sourires se lisent sur tous les visages. Sommet atteint vers 13h.
Arrivés sur un plateau, nous basculons sur l’autre versant pour entamer la descente. Les jours sont courts, et à l’approche du parking, nous allumons déjà les frontales. Au total : 17 km, près de 9 heures de marche, et quasiment 2 000 m de dénivelé positif. Les cuisses et les mollets tirent pour tout le monde, mais l’ambiance reste excellente.
Un immense plaisir d’avoir ignoré les mises en garde pessimistes : la journée fut superbe !!!
Pour cette fin de saison de courses d’arêtes, en ce début d’automne, il a été assez difficile de trouver un endroit propice pour pratiquer. La météo était capricieuse un peu partout, et il a fallu attendre le dernier moment pour dénicher le spot idéal. Finalement, notre choix se porte sur le mail de Boulard, dans le Couserans.
La sortie sera écourtée, car le dimanche annoncé est tout simplement… dégueulasse.
Nous sommes cinq pour ce départ : Béatrice, Julien, Jérôme, Idriss et moi. À notre arrivée, un local nous met en garde : selon lui, inutile de monter en voiture jusqu’au parking car la route est interdite à la circulation, déconseillé de grimper l’arête à cause du vent, et de toute façon, ce n’est pas la bonne saison puisqu’on ne verra rien au sommet et puis l'ours rode et risque de nous manger tout cru. Bref, un véritable oiseau de mauvais augure. Nous l’écoutons poliment… puis n’en tenons pas compte. Départ à 9h.
Nous croisons ensuite des chasseurs, surpris de nous voir monter jusqu’au col de l’Arech. Du col, nous bifurquons et attaquons la montée vers le mail de Bulard. Se dévoile alors une superbe arête rectiligne, assez large, avec un rocher d’excellente qualité. Contre toute attente, le vent s’est calmé : un véritable silence de cathédrale. Nous progressons en corde tendue, sans difficulté majeure. Quelques passages avec les mains, mais la progression est fluide et rapide. Les sourires se lisent sur tous les visages. Sommet atteint vers 13h.
Arrivés sur un plateau, nous basculons sur l’autre versant pour entamer la descente. Les jours sont courts, et à l’approche du parking, nous allumons déjà les frontales. Au total : 17 km, près de 9 heures de marche, et quasiment 2 000 m de dénivelé positif. Les cuisses et les mollets tirent pour tout le monde, mais l’ambiance reste excellente.
Un immense plaisir d’avoir ignoré les mises en garde pessimistes : la journée fut superbe !!!
"Heureusement qu'on ne connaissait pas le surnom de cette montagne " mangeuse d'hommes " sinon les ariégeois auraient peut-être réussi à vraiment nous décourager entre ours, vents et effets papillon.
Et quel dommage cela aurait été de renoncer à une si belle randonnée à travers les bois aux couleurs d'automne, au milieu des vautours, gypaètes, milans ...
Ravie d'avoir surplombée le Machu Picchu pyrénéen sur cette arête qui nous fait voyager jusqu'à la cordillère des Andes.
Merci au soleil de s'être montré à l'image du groupe chaleureux, mention spéciale à notre ornithologue, et merci Adrien pour nous avoir proposé cette magnifique sortie."
Béa






