Carnet de route
Los Sestrales et la Faja de la Pardina du 16 au 18/08/2024
Le 19/08/2024 par MACIAS Jean
Nous étions six personnes à tenter l’aventure en Aragon : Pierrette A, Évelyne G, Jean-Pierre V, Bernard A, Adrien G et Jean M.
Et l’aventure démarre dès l’arrivée au camping Valle Añisclo à Puyarruego : "Completo" qu’il nous annonce à l’accueil…une course poursuite s’en suit à la recherche d’un emplacement pour la nuit. Finalement, nous échouerons au camping Los Vives…Ouf !
Samedi, après un réveil matinal, nous rejoignons le parking de l’Ermite san Urbez. Nous démarrons par le vieux pont roman très pittoresque. Après une montée soutenue en zone boisée agréable, nous voilà au pied du tant redouté "immonde pierrier". Il mérite bien sa réputation avec ses 300 m de dénivelé qui exigerons 40 minutes pour arriver à la Collada de las Puertas ornée d’un joli piton au sud : Punta de las Puertas. "Depuis le col, grimper vers le Nord en s’aidant un peu des mains pour atteindre le début de la traversée" que disait le topo. Il avait juste omis de mentionner qu’on ne pouvait pas mettre les mains sur le rocher à cause des coussins de belle-mère. Une fois franchie la partie la plus délicate de la randonnée, au pied de la falaise, nous montons sur le plateau des Sestrales par un couloir sans grande difficulté mais exposé. Au sommet, c’est la grosse récompense. Devant nous, se trouvent que des illustres noms : Taillon, Brèche de Roland, le Casque, la Tour, l’Épaule de Marboré, les Pics de la Cascade, le Cylindre de Marboré, le Mont Perdu…et tant d’autres. La Peña Montañesa, elle nous accompagnera un moment sur le chemin du retour, lequel nous parut interminable.
Dimanche, après une nuit arrosée par des averses, il faut plier la tente et tout remballer avant de partir pour Nerín. Le circuit qui nous attend est long de 20 km, passant par le Cuello Arena, pour atteindre l’entrée de la Faja Pardina. Elle est toujours aussi impressionnante cette vire avec ces aplombs vertigineux sur près de 3.km de long. Nous trouvons le seul arbre disponible sur tout le trajet pour déjeuner à la sortie de la vire par des câbles, chaine et étriers. On a toujours un panorama de rêve, mais avec une impression de proximité que l’on n’avait pas la veille : Las Très Sorores (Cilindro, Monte Perdido et Añisclo) et Las Très Marías (Zuca Punchuda, Zuca Roncha et Zuca Plana) s’étalent majestueusement devant nous. Le retour passe au pied du Mondotó, qui ne trouvera pas preneur pour l’ascension, mais il est vrai qui reste beaucoup de route…
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